Débat sur l’action pour le climat à l’Université Burch (11 décembre 2017) [bs]
Deux ans après l’Accord de Paris, l’Ambassadeur de France et les autres invités de l’Université Burch se sont penchés sur les enjeux climatiques, en Bosnie-Herzégovine et dans le monde.
A l’occasion du deuxième anniversaire de l’Accord de Paris sur le climat (12 décembre 2015), l’ambassade de France, International Burch University (IBU) et Green Council BiH ont organisé un débat sur les enjeux de l’action climatique devant des étudiants.
L’Ambassadeur Guillaume Rousson, a rappelé que l’Accord de Paris avait été signé pour que tous les pays du monde agissent ensemble contre le défi universel qu’est le changement climatique. Il a exposé les différents volets de l’Accord, et a présenté des solutions possibles pour résoudre les problèmes qu’il faut encore surmonter. Il a en particulier insisté sur le travail qui reste à accomplir pour obtenir les financements qui aideront les pays en voie de développement à mettre en œuvre l’accord de Paris : c’est ce que la France espère faire à l’occasion du sommet "One Planet" qu’elle organise le 12 décembre 2017.
Le chef du bureau pour la protection de l’environnement du ministère du Commerce extérieur et des Relations économiques, le Dr. Senad Oprašić, a présenté les engagements pris par la Bosnie-Herzégovine à Paris, et les conséquences de ces efforts pour l’économie du pays et la vie quotidienne des citoyens.
Le Dr. Sanela Klarić, vice-rectrice pour les relations internationales et la coopération scientifique à l’IBU, et présidente du Green Council BiH, a montré que l’engagement pour l’action climatique se concrétise au quotidien, en particulier à travers le rôle des institutions d’éducation.
Les participants à la conférence ont également eu l’opportunité de visiter le "pavillon étudiant" de l’IBU. Ce projet mené par les étudiants de l’université et Green Council, en coopération avec plusieurs partenaires publics et privés, et des universités de toute la région, permettra la construction d’un bâtiment à presque zéro consommation d’énergie, à partir de matériaux naturels et locaux. Il représente un exemple utile d’innovation au service de la protection de l’environnement, alors que la baisse de la consommation énergétique des bâtiments constitue l’un des principaux engagements de l’Accord de Paris.