Portrait de Boursière 2020/2021 : Sabina de Bugojno [bs]
Sabina est passionnée d’informatique. Grâce à une bourse accordée par le gouvernement français, elle est actuellement en doctorat à l’Université de Grenoble Alpes.
- Pouvez-vous présenter ?
Je m’appelle Sabina Hadžialić, j’ai 26 ans et je suis née à Bugojno où j’ai été au collège et lycée. J’étais la meilleure élève de ma génération. Après avoir obtenu mon diplôme du lycée de Bugojno, je me suis inscrite à la Faculté des transports et des communications, Département des technologies de la communication, où après des études de licence et de master, j’ai reçu la Charte de l’Université de Sarajevo pour le meilleur étudiant (reconnaissance de l’Université de Sarajevo pour les meilleurs étudiants).
- Pouvez-vous présenter votre doctorat ?
Je suis actuellement en doctorat à l’Université de Grenoble Alpes, qui est l’une des meilleures universités technologiques de France. J’ai contacté mon tuteur actuel au moment où j’ai reçu la bourse, car j’ai utilisé quelques-uns de ses travaux dans la préparation de ma thèse de maîtrise et je connaissais bien son travail. Après quelques conversations (je ne peux pas dire des interviews, car il s’agissait vraiment plus de conversations), il a suggéré que nous travaillions sur l’adaptation des algorithmes et explorions les options d’amélioration des réseaux Wi-Fi pour la nouvelle génération 802.11ax, car de plus en plus d’appareils sont connectés et utilisent le Wi-Fi comme mode de fonctionnement, et les réseaux actuels ne pourront pas répondre aux futures demandes des utilisateurs.
- Pourquoi avoir choisi ce domaine d’étude ?
Je pense qu’il n’est pas nécessaire de parler de l’impact de la technologie sur notre vie quotidienne et du fait qu’elle ne diminuera certainement pas à l’avenir. L’opportunité de faire partie d’une équipe travaillant à améliorer les performances de quelque chose qui est inclus dans presque toutes les sphères de la vie de tout le monde, c’est ce qui m’a le plus intéressé. De plus, ce domaine était une suite logique compte tenu du travail que je fais depuis 3 ans et du domaine que j’ai étudié.
- Pourquoi avoir choisi d’aller étudier en France ?
La France est un pays leader dans le programme et l’organisation des études doctorales. Ce qui était crucial lorsque j’ai examiné les options, c’est que le doctorat en France n’est pas seulement une extension de l’étude de maîtrise, mais un programme conçu pour que vous ayez votre propre recherche, où l’accent est mis sur la thèse, et non pas sur les examens que nous avions tous eu suffisamment au cours des cinq premières années d’études.
- Comment avez-vous entendu parler de la bourse du gouvernement français ?
Un de mes collègues à l’université a également été lauréat d’une bourse pour étudier en France, j’ai donc appris beaucoup de choses en parlant avec lui. J’ai également suivi des cours à l’Institut où j’ai appris plus d’informations sur ce programme à travers divers événements.
- Que connaissiez-vous de la France avant d’obtenir la bourse du gouvernement français ?
Avant même de recevoir la bourse, j’ai suivi des cours de français à l’Institut français où, à travers divers jeux, dialogues et enfin socialisations qui ont eu lieu avant la pandémie, nous avons tous appris à connaître la culture, le pays et les coutumes françaises.
- Vous partez en France pour vos études bientôt, parlez-vous déjà le français ?
Je connais suffisamment le français pour que je ne puisse pas me perdre (si la batterie du téléphone portable est déchargée) ni rester affamée. Je parle parfois français avec mon tuteur et d’autres personnes de l’équipe et je me débrouille jusqu’au moment où on commence à parler de choses professionnelles, là je m’en tiens toujours à l’anglais.
- Qu’attendez-vous de votre séjour en France ?
Étant donné que la situation actuelle de pandémie est la même partout dans le monde, je ne suis pas encore allée en France dans le cadre de mes études et je travaille constamment sur des recherches en Bosnie-Herzégovine, en organisant des réunions online avec mon tuteur. J’espère pouvoir y aller bientôt et rencontrer les personnes avec qui je communique au quotidien depuis quelques mois. J’ai déjà une connaissance suffisante des gens de l’équipe et du tuteur, donc je n’aurai pas le sentiment que j’arrive dans un environnement inconnu, et comme Grenoble est entouré par les Alpes, j’espère que nous réussirons à organiser une randonnée commune lors de notre temps libre.
- Que souhaiteriez-vous faire à la suite de vos études ?
La question que j’ai le moins aimée au moment où je cherchais un tuteur ! Honnêtement, je ne suis pas sûre à 100% de ce que j’aimerais faire après l’obtention de mon diplôme. Je n’ai toujours pas tout essayé, et c’est assez différent quand on commence vraiment à faire la chose qu’on imaginait faire auparavant. Ce dont je suis sûre, c’est que mes études doctorales en France ajoutent des options significatives et intéressantes à la liste des choses que je connais et pour lesquelles je suis qualifiée.
- Dernière question : Avez-vous des conseils à donner aux étudiants de Bosnie-Herzégovine qui souhaiteraient étudier en France ?
On entend souvent dire que les personnes qui ne sont pas nées dans les Balkans ont beaucoup plus d’options en matière d’études, mais c’est précisément cette opportunité offerte par l’ambassade de France à Sarajevo qui peut la compenser. Le point de contact Campus France à l’Institut français à Sarajevo qui est l’interlocuteur de tous les étudiants et étudiants potentiels fera tout pour vous rapprocher et vous expliquer tout ce qui vous intéresse.
Vous êtes intéressés, vous aussi, par les bourses du gouvernement français ?
Posez vos questions aux représentants de Campus France : campusfrancesarajevo@campusfrance.org ; +387 33 586 230